David Hoffmeister
Il n’y a que deux questions à se poser :
– est-ce que je propage l’amour ?
– ou est-ce que j’appelle l’amour à moi ?
Dans le monde, tout est vécu dans la peur de l’Amour. L’ego est une croyance de l’inconscient et la vie est un film qui raconte les croyances de l’ego. L’ego est malin et il a beaucoup de pièges qu’il nous faut découvrir pour ne plus nous identifier à lui. Il se manifeste souvent par de la colère et d’autres émotions annexes. Un Cours en Miracles (UCEM) fait référence à la culpabilité cachée qui enseigne que nous sommes un corps. Il faut juste que nous prenions conscience de cette culpabilité. En fait, c’est par le jugement qu’elle prend place.
Quand l’attention ne se focalise plus sur les parties mais sur l’entièreté, l’esprit se libère. Au début on laisse parler l’ego et on l’observe ; par la suite, on l’entend de moins en moins.
Pour sortir l’ego de l’esprit, ça peut demander de l’exercice et du temps quand il s’accroche comme un parasite, une sangsue. Mais nous avons le pouvoir de revenir à l’instant et de nous rebrancher sur l’Esprit. Quand l’ego parle, il menace, il dit ce qui devrait être. Nous apprenons à nous mettre en retrait par rapport à cette façon de penser.
Entraîner l’esprit est un travail à temps plein : pas de vacances !
L’ego a toujours des préférences, il crée des hiérarchies.
On ne peut pas être en paix et avoir des préférences.
Pas assez de ceci ou de cela, c’est le système de croyance dans le manque.
La leçon est d’apprendre à accepter et à lâcher, se laisser porter par le courant.
Un Cours en miracles amène une façon de pratiquer le dialogue avec le Saint-Esprit, d’utiliser chaque expérience de la vie afin de contacter cet engagement intérieur : défaire l’individualité et vivre notre fonction de faiseur de miracles.
Défaire l’ego consiste à :
– Considérer que tout ce qui arrive sert à guérir.
– Observer, derrière les pensées, quelles sont les croyances inconscientes.
– Aller plus profondément pour guérir notre haine de nous-mêmes.
– Pardonner toutes les pensées de jugement et la culpabilité ; ainsi la guérison se diffuse dans le monde entier.
Il faut nettoyer les croyances de l’ego et nous recentrer là où est la paix. L’état de Paix reconnaît que nous ne manquons de rien. Nous nous reconnaissons alors complets et entiers.
Le pouvoir de la prière est au centre de notre Etre, c’est le Désir, l’Intention.
Quand l’ego se faufile, l’intention devient multiforme, nous prions pour des choses en conflit les unes avec les autres. Tandis que quand la prière est unifiée, nous sommes connectés à Dieu. Dieu ne connaît que la prière de notre cœur.
Notes extraites de la conférence de David Hoffmeister à Bruxelles
Juin 2009