S’éveiller maintenant

Citations d’Un Cours en Miracles –
Chapitre 18 : La Disparition du Rêve

 

Prépare-toi maintenant à ce que soit défait ce qui n’a jamais été. V.1.1

Or les moyens sont fastidieux et prennent énormément de temps, car tous se tournent vers le futur pour la délivrance d’un état présent d’indignité et d’insuffisance. VII.4.11

Ta voie sera différente, non quant au but mais quant aux moyens. Une relation sainte est un moyen de gagner du temps. Un seul instant passé avec ton frère vous rend l’univers à tous les deux. Tu es préparé… Quand quiconque atteint enfin le but, cela s’accompagne toujours de cette unique et heureuse découverte : « Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit. » VII.5.1-4, 7

1ère étape

Qui n’a pas besoin de faire quoi que ce soit n’a pas besoin de temps. Ne rien faire, c’est se reposer et préparer un lieu en soi où l’activité du corps cesse d’exiger de l’attention. C’est en ce lieu que vient le Saint-Esprit et c’est là qu’Il demeure. Il reste quand tu oublies, et que les activités du corps reviennent occuper ton esprit conscient. VII.7.6-9

Or il y aura toujours ce lieu de repos où tu pourras retourner. Et tu seras plus conscient de ce calme centre de la tempête que de toute son activité déchaînée. Ce calme centre, où tu ne fais rien, te restera, t’apportant le repos au milieu de chaque affaire pressante où tu t’es envoyé. Car de ce centre il te sera indiqué comment te servir du corps sans péché. C’est ce centre, d’où le corps est absent, qui le gardera ainsi dans la conscience que tu en as. VII.8.1-5

2ème étape

Derrière la barrière que tu as bâtie, la Pensée de Dieu qui entoure ton petit royaume attend que tu La laisses entrer et rayonner sur le sol aride. Vois comme la vie jaillit partout ! Le désert devient un jardin vert, profond, tranquille, offrant le repos à ceux qui ont perdu leur chemin, et qui errent dans la poussière. Donne-leur un lieu de refuge, préparé pour eux par l’amour là où était un désert. Et tous ceux que tu accueilleras apporteront l’amour avec eux du Ciel pour toi. Ils entrent un à un en ce saint lieu, mais ils n’en partiront pas seuls, comme ils sont venus. L’amour qu’ils ont apporté leur restera, comme il te restera. Et sous son influence bienfaisante, ton petit jardin prendra l’expansion et attirera tous ceux qui ont soif d’eau vive mais sont trop las pour continuer seuls. VIII.9.1-8

Va et trouve-les, car c’est ton Soi qu’ils amènent. Et conduis-les doucement à ton paisible jardin et reçois là leur bénédiction. Ainsi il grandira et s’étirera à travers le désert, de sorte qu’aucun petit royaume esseulé ne reste fermé à l’amour, avec toi à l’intérieur. Alors tu te reconnaîtras toi-même et tu verras ton petit jardin doucement transformé en Royaume des Cieux, avec tout l’amour de son Créateur rayonnant sur lui. VIII.10.1-4

L’instant saint est ton invitation faite à l’amour à entrer en ton triste et morne royaume et à le transformer en un jardin de paix et d’accueil. La réponse de l’amour est inévitable. Il viendra parce que tu es venu sans le corps et n’as interposé aucune barrière qui fasse interférence avec son heureuse venue. Dans l’instant saint, tu ne demandes de l’amour que ce qu’il offre à chacun, ni plus ni moins. Comme tu demandes tout, tu le recevras. Et ton Soi rayonnant soulèvera droit jusqu’au Ciel le minuscule aspect que tu essayais de cacher au Ciel. Aucune partie de l’amour ne fait appel au tout en vain. Aucun Fils de Dieu ne reste en dehors de Sa Paternité. VIII.11.1-8

Comment le faire

Chacun a éprouvé ce qu’on pourrait appeler le sentiment d’être transporté hors de lui-même. Ce sentiment de libération dépasse de beaucoup le rêve de liberté qui est parfois espéré dans les relations particulières. C’est le sentiment d’une réelle évasion hors de toute limitation. Si tu considères ce que ce « transport » entraîne réellement, tu te rendras compte que tu perds soudain toute conscience du corps tout en te joignant à quelque chose d’autre en quoi ton esprit s’élargit jusqu’à l’englober. Il devient une partie de toi, quand tu t’unis à lui. Et les deux deviennent entiers, lorsque ni l’un ni l’autre ne sont perçus comme séparés. Ce qui se passe réellement, c’est que tu as abandonné l’illusion d’une conscience limitée tout en perdant ta peur de l’union. L’amour qui la remplace instantanément s’étend et s’unit à ce qui t’a libéré. Tant que cela dure, tu n’es pas incertain de ton Identité et tu ne voudrais pas La limiter. Tu t’es échappé de la peur pour entrer dans la paix, en acceptant simplement la réalité sans lui poser de questions. Tu as accepté cela à la place du corps, et tu t’es permis de ne faire qu’un avec quelque chose qui se trouve au-delà, simplement en ne laissant pas ton esprit être limité par lui. VI.11.1-11

Cela peut se produire indépendamment de la distance physique qu’il semble y avoir entre toi et ce à quoi tu te joins ; de vos positions respectives dans l’espace ; et de vos différences de taille ou d’apparente qualité. Le temps n’importe pas ; cela peut se produire avec quelque chose de passé, de présent ou d’anticipé. Ce « quelque chose » peut être n’importe quoi, n’importe où : un son, une vue, une pensée, un souvenir ou même une idée générale sans référence précise. Or dans chaque cas, tu te joins à cette chose sans réserve, parce que tu l’aimes et voudrais être avec elle. Ainsi tu te précipites à sa rencontre, laissant fondre tes limites, suspendant toutes les « lois » auxquelles ton corps obéit et les mettant doucement de côté. VI.12.1-5

Ton rôle est seulement de Lui offrir un petit désir de Le laisser enlever toute peur et toute haine, et d’être pardonné. Sur ta petite foi, jointe à Sa compréhension, Il bâtira ton rôle dans l’Expiation tout en S’assurant que tu le rempliras aisément. V.2.5-6

Tu peux être sûr de ceci : l’amour est entrée dans ta relation particulière, et il y est entré pleinement à ta faible requête. VIII.12.1

Celui qui est le plus sain d’esprit au moment où la menace est perçue devrait se rappeler combien sa dette est grande envers l’autre, et tout ce qu’il lui doit de gratitude, tout en se réjouissant de pouvoir s’acquitter de cette dette en apportant le bonheur aux deux. Qu’il se souvienne de cela, et qu’il dise :

 

Je désire cet instant saint pour moi-même, afin de le partager avec mon frère, que j’aime.

Il n’est pas possible que je l’aie sans lui, ni qu’il l’ait sans moi.

Or il nous est entièrement possible de le partager maintenant.

Ainsi je choisis cet instant pour celui que j’offre au Saint-Esprit, afin que Sa bénédiction descende sur nous et nous garde tous deux en paix. V.7.1-6

Collecté par Andy Le Compte,
Transposé en français par Fabienne Lison